MARCHE BIOLOGIQUE

 Villenave d'Ornon va enfin se doter d'un véritable marché, en partie biologique, si tout va bien, grâce à l'action des élus VERTS. Nous avions souhaité avoir deux marchés sur la commune, dont l'un essentiellement biologique, comme cela se fait à Pessac, par exemple, à la satisfaction de tous (consommateurs, commercants municipalité), mais la Mairie n'a pas souhaité s'engager dans cette voie dans l'immédiat. Notre proposition d'implantation au Vieux Bourg pour permettre une revitalisation de ce quartier n'a pas, non plus, été retenue La mise en place de ce marché devrait se faire vers la mi ou fin septembre sur le quartier de Chambéry
       En sollicitant les agriculteurs et commerçants bio nous pensons répondre à une demande existant de recherche de produits de qualité et espérons faire découvrir à une partie des Villenavais des aliments "authentiques".

      L'affaire de la "Vache Folle" a montré les  méfaits engendrés par la course à la productivité dans le domaine de l'agriculture et de l'industrie agro-alimentaire. Comment ne pas souhaiter avoir l'assurance de manger des produits sains, des fruits et légumes cultivés sans engrais ni produits de traitement chimiques, des animaux élevés comme ils devraient l'être partout, c'est-à-dire sans utilisation d'aliments contre nature et en évitant des conditions d'élevage déplorables.

     A bientôt donc ! Rendez-vous au futur marché biologique de Villenave d'Ornon !

     En attendant, nous Pouvons vous transmettre une documentation sur l'alimentation biologique...

BUDGET 1996

 Nous nous sommes abstenus de façon symbolique sur l'approbation du compte de gestion et du compte administratif 1995. ils sont le résultat de deux équipes différentes que nous désapprouvons.

      Nous avons, depuis des années, condamnné fermement la gestion de l'ancienne municipalité. En ce qui concerne la majorité actuelle, nous sommes en, désaccord avec ses orientations politiques qui se traduisent par des choix budgétaires: c'est pourquoi nous avons voté contre les différents chapitres du budget primitif 1996.
      "Pas d'augmentation de la pression fiscale et amélioration des services publics" c'est la première phrase du programme électoral de Patrick Pujol. En, proposant d'augmenter les quatre taxes de 1%, il n'a pas respecté son engagement. Ces taxes, parmi les plus lourdes de la C.U.B., dissuadent les entreprises de s'installer et poussent certains habitants à quitter notre commune. C'est pourquoi nous avons voté contre.

     Par contre, nous souhaitons dans 1'intéret des Villenavais que l'équipe en place réussisse le redressement économique: il doit passer par la demande d'une aide exceptionnelle à l'état et la renégociation de la dette avec les banques.

LA ROCADE, LE BRUIT

Fin 1994, début 1995, les Verts de V.O. créent le collectif " Vivre et circuler au Sud de Bordeaux " pour lutter contre les nuisances de la rocade. Nous avions manifesté à la D.D.E., à la Préfecture. sur la rocade et au sein du conseil municipal nos inquiétudes et le désintérêt spectaculaire des pouvoirs publics et politiques pour la situation des riverains. Le 25 Janvier 1996, nous sommes reçus par le cabinet de Mr le Préfet. Le 11 avril 1996, le Préfet déclare que "I'Etat allait s'engager dans un programme ambitieux de protections phoniques "...Nous avons pris note et attendons les travaux et surtout les résultats dans notre commune particulièrement sinistrée.

Quinze salles, 3.250 personnes accueillies, l'ère des "supermarchés" du cinéma serait-elle en route ? Fait significatif, il côtoiera le dernier hypermarché ouvert sur la C.U.B., celui des " Rives d'Arcin ".
        Les Verts avaient désapprouvé sa création à l'époque, tout comme ils ont fait connaître, lors du dernier conseil municipal, leur opposition à ce projet de complexe cinématographique sur notre commune. En effet, comme les grandes surfaces, il contribuera à la dévitalisation des centres villes, portera préjudice aux cinémas des communes de la périphérie. La logique de ces complexes est celle des grandes surfaces des films à bas prix, standardisés, diffusés en masse, c'est-à-dire essentiellement des films américains.
      Il est irresponsable, sous prétexte de rentrées fiscales supplémentaires, de remettre en cause l'aménagement de notre cadre de vie et de participer à la marginalisation de notre culture. Nous ne parlerons pas des nuisances supplémentaires fiées au déplacement automobile et à l'exclusion, là encore, de ceux qui n'auront pas de véhicule, car a-t-on envisagé des dessertes de ce lieu par des transports collectifs ? La majorité municipale devra assumer devant les Vîllenavais ce mauvais choix culturel.